Actualité médicale


Après la loi-cadre, un dispositif de cinq textes pour concrétiser la réforme

05/12/2022

Promesse tenue. Le Chef du gouvernement avait promis que dès que la loi-cadre relative à la réforme du système de la santé sera votée, le gouvernement enchaînera avec cinq projets de loi qui seront déposés d’une seule traite au Parlement.

C’est chose faite. Le Conseil du gouvernement tenu, jeudi 1er décembre -date aujourd’hui consacrée pour cette réforme, soit dit en passant- a adopté cinq projets de loi. Des textes tout aussi stratégiques que nécessaires pour le déploiement de la réforme globale du secteur de la santé. Ainsi, après l’entrée en vigueur, depuis jeudi, de la généralisation de l’AMO, le déploiement de la réforme se poursuivra avec la mise en œuvre de la loi-cadre et la promulgation et la mise en œuvre des cinq textes de loi que le gouvernement vient d’adopter. Il s’agit du projet de loi portant création de la Haute Autorité de la Santé, celui relatif à la création des Groupes territoriaux de santé, un autre portant garanties fondamentales octroyées aux ressources humaines de la fonction de santé. Les deux autres projets adoptés sont relatifs à la création de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé et de l’Agence marocaine de sang et ses dérivés. Pour avoir une idée réelle de l’ampleur de l’importance de ces textes, deux projets de loi résument l’importance de la réforme. 

 

Source : lavieeco

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Alzheimer : Résultats positifs confirmés pour un nouveau médicament

02/12/2022

Des scientifiques ont salué, mercredi, les résultats détaillés d'une étude clinique sur un nouveau médicament confirmant son efficacité pour ralentir le déclin cognitif de patients atteints de la maladie neurodégénérative d'Alzheimer, mais ont aussi noté ses effets indésirables parfois sévères.

Les résultats complets de cette étude clinique avancée (phase III) menée sur près de 1.800 personnes suivies pendant 18 mois ont confirmé une réduction de 27% du déclin cognitif des patients traités avec le lecanemab, un médicament développé par le groupe pharmaceutique japonais Eisai et l'américain Biogen.

Cette proportion "statistiquement significative" selon les deux groupes avait déjà été annoncée fin septembre.

Mais l'étude complète, publiée mercredi dans le New England Journal of Medicine, précise aussi les taux d'incidence d'effets indésirables du lecanemab, parfois graves et notablement plus fréquents que dans le groupe de patients sous placebo. Ainsi, 17,3% des patients traités avec le lecanemab ont souffert d'hémorragies cérébrales, contre 9% dans le groupe placebo. Et 12,6% des personnes ayant reçu ce médicament expérimental ont été atteintes d'un oedème cérébral, contre à peine 1,7% dans le groupe placebo.

 

Source : 2m.ma

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Les Britanniques lorgnent le secteur de la santé au Maroc

01/12/2022

«Premier État à avoir ratifié un Accord d’association avec le Royaume-Uni sorti de l’UE, le Maroc s’impose dans les radars des acteurs économiques et financiers britanniques».

L’appétit du Royaume-Uni pour le marché marocain ne faiblit pas. Les officiels et les acteurs économiques «british» cherchent par tous les moyens à renforcer les liens de coopération économique entre les deux Royaumes. Dans ce sens, une réunion de la sous-commission chargée du suivi de la mise en œuvre de l’Accord d’association entre les deux pays est prévue bientôt. Cette réunion devra notamment explorer les pistes pour promouvoir l’accès des exportations marocaines au marché britannique et renforcer les liens économiques bilatéraux. En attendant et près de deux ans après l’entrée en vigueur de l’Accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni, la Chambre britannique du commerce, BritCham, a organisé une rencontre intitulée «Accord d’association Maroc – Royaume-Uni : une nouvelle étape». Il est ainsi question d’accroître les relations, notamment dans la finance verte et les énergies renouvelables. Pour l’organisme britannique, il s’agit de secteurs d’avenir pour une relation maroco-britannique renouvelée. «Premier État à avoir ratifié un Accord d’association avec le Royaume-Uni sorti de l’UE, le Maroc s’impose dans les radars des acteurs économiques et financiers britanniques. En 2021, les échanges commerciaux entre Rabat et Londres ont atteint 1,8 milliard de livres sterling, soit une augmentation de plus de 7%. Les exportations marocaines ont particulièrement performé avec une hausse de près de 14%», apprend-on auprès des organisateurs qui citent Simon Martin, ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, affirmant qu’«une nouvelle ère est en train de se bâtir dans les relations entre les deux pays». En juillet dernier, le ministre britannique chargé des relations avec l’Afrique du Nord était en visite à Rabat. Un nouveau partenariat bilatéral basé sur l’éducation et la green finance a été annoncé. L’ambassadeur a d’ailleurs annoncé son intention de voir émerger prochainement un premier campus universitaire britannique au Maroc. Autre secteur d’avenir entre Rabat et Londres : celui des énergies renouvelables. «De plus en plus d’investissements britanniques ont lieu au Maroc», a souligné Simon Martin. Dans ce secteur, un projet focalise toutes les attentions : le projet Xlinks.

 

Source : Aujourd'hui Le Maroc 

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Réforme de la santé : voici l’importance des textes approuvés ce jeudi par le gouvernement

01/12/2022

Le Conseil de gouvernement doit examiner cinq projets de loi ayant trait au chantier de la réforme du système national de santé.

Ces projets de textes portent sur la création de la Haute Autorité de la santé, la création des groupements sanitaires territoriaux, les garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé, la création de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé et la création de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés. Voici l’importance de ces textes de loi.

C’est un Conseil de gouvernement entièrement consacré au secteur de la santé qui se tient ce jeudi 1er décembre. Son ordre du jour prévoit l’examen des projets de loi n°07.22 relatif à la création de la Haute Autorité de santé, n°08.22 relatif à la création des groupements sanitaires territoriaux, n°09.22 relatif aux garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé, n°10.22 relatif à la création de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé et n°11.22 relatif à la création de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés.

Des instances sanitaires pour une bonne gouvernance, premier pilier de la réforme de la Santé 

La création de la Haute Autorité de santé, de l’Agence des médicaments et des produits de santé et de l’Agence du sang et produits dérivés du sang, s’inscrit dans le cadre du premier pilier du projet de réforme structurant du système national de santé. Ce pilier a pour objectif d’«adopter une bonne gouvernance visant le renforcement des mécanismes de régulation de l’action des acteurs et la consolidation de la gouvernance hospitalière et la planification territoriale de l’offre sanitaire sur tous les niveaux», comme l’a expliqué le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid  Aït Taleb, le 13 juillet dernier à l’occasion de la présentation devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI du projet de loi-cadre relatif au système national de santé. 

Ainsi, et en ce qui concerne la Haute Autorité de santé, elle aura pour but de garantir une véritable continuité des politiques nationales en matière de santé et de pérenniser les plans et les grands chantiers, en plus d’assurer la convergence et la complémentarité entre la politique de santé et les orientations générales en matière de généralisation de la couverture médicale, d’après le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Cette institution stratégique se chargera également  «de l’élaboration de guides de formation et de bonnes pratiques dans le domaine médical et veillera à la bonne utilisation et répartition des soins sur les usagers et les professionnels de la santé». 

Quant à l’Agence des médicaments et des produits de santé, qui sera dotée de l’autonomie financière et administrative, elle aura pour missions de chapeauter le processus de développement de la politique pharmaceutique nationale et de contribuer à sa mise en œuvre, en plus d’accompagner les transformations et les défis qui se posent dans ce domaine, avait indiqué M. Akhannouch lors de la séance plénière du 13 juin dernier consacrée à la politique publique du gouvernement à la Chambre des représentants, réservée au «chantier de mise à niveau du système national de santé». 

 

Source : Lematin

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