Actualité médicale


La liste des médicaments exonérés de la tva a été mise à jour, annonce l’Adii

28/11/2022

Dans une circulaire publiée vendredi 25 novembre 2022, l’Administration des douanes et impôts indirects indique avoir reçu du ministère de la Santé la liste actualisée des médicaments exonérés de la TVA à l’importation, dont le prix fabricant hors taxe dépasse 588 dirhams.

La liste mise à jour des médicaments exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été communiquée par le ministère de la Santé et de la protection sociale à l’Administration des douanes et impôts indirects, annonce cette dernière dans une circulaire. Les médicaments concernés sont ceux utilisés dans le traitement des maladies neuroleptiques, de l'ostéoporose, des hémorragies, de l'anémie symptomatique et de la polyarthrite rhumatoïde, entre autres.

Cette liste intervient en application des exigences de la loi de finances (LF) de 2019, qui prévoyait l'exonération de la TVA des médicaments dont le prix fabricant hors taxe dépasse 588 dirhams. Selon la note circulaire commentant les dispositions fiscales de cette LF, l’exonération de la TVA de certaines catégories de médicaments, vu leur importance dans le traitement de plusieurs maladies dont le coût est élevé, a pour objectif d’accompagner le cadre du développement du secteur sanitaire au Maroc, afin de garantir l’accès aux médicaments onéreux à l’ensemble de la population.

Cette exonération permettra donc de baisser le prix de ces traitements curatifs dans les officines, comme le signale Abdelmajid Belaïche, expert en industrie pharmaceutique, dans une déclaration pour Le360.

 

Source : Le360

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Fès: Des médecins débattement sur la maladie de l'endométriose

28/11/2022

La Société Marocaine d'Endométriose et de Médecine de la Reproduction (MSERM) a organisé son premier congrès international à Fès.

L'événement de quatre jours a connu la participation de plusieurs orateurs internationaux venant de 24 pays dont notamment (Etats-Unis, Royaume-Uni, Espagne, Canada, Italie, Inde, Belgique, Malaisie, Turquie, France, Egypte, Mexique....). Il a été l’occasion d’échanger le savoir et les expériences avec de nombreuses sociétés savantes, avec comme objectif d'améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'endométriose. "Notre principal objectif est de faire connaître cette maladie auprès de tous les médecins généralistes et spécialistes et également auprès des femmes qui en souffrent et qui ne le savent pas, pour une meilleure identification et un développement de la conscience du public envers cette pathologie qui peut être traitée", indique Dr Mohammed Zarqaoui, président de MSERM.

Selon lui, cette maladie est très fréquente. Elle touche 1 femme sur 10 dans le monde et elle est due à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus. Elle reste à ce jour peu diagnostiquée puisqu’il faut 8 à 10 ans en moyenne pour poser le diagnostic d’une endométriose à travers le monde. Des délais inacceptables particulièrement pour les femmes en phase de procréation qui souffrent de douleurs et de retard pour tomber enceintes. Par exemple, aux Etats-Unis il faut 10 ans pour poser le diagnostic et 8 ans en France. Cette maladie se manifeste très souvent par des douleurs fortes pendant les règles et une infertilité des couples en phases de procréation. Une fois diagnostiquée, et selon le stade de l'évolution de la maladie, la prise en charge thérapeutique peut être assurée soit par la prescription des traitements médicaux qui peuvent réduire les douleurs et améliorer la qualité de vie, ou à travers la chirurgie qui permet de retirer les lésions de façon efficace.

 

Source : L'Economiste 

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Levothyrox, Contraceptifs, Doliprane… De plus en plus introuvables en pharmacie

28/11/2022

La rupture des stocks de médicaments est un phénomène mondial qui n’a pas épargné le Maroc. L’absence d’alternatives aux produits manquants et la contrainte de recourir à des produits plus chers inquiètent les patients. Le ministère de la santé planche sur un plan national pour la sécurisation d’un stock stratégique.

Le marché du médicament est perturbé par l’absence, en officine et en milieu hospitalier, de plusieurs produits. Les professionnels du secteur tout comme le ministère de la Santé préfèrent parler de rupture et non pas de pénurie. «C’est une rupture temporaire de médicaments et non pas une pénurie, puisqu’il y a eu un réapprovisionnement par la suite, mais il faut quand même souligner que cela a induit des arrêts de traitement pour certaines maladies, car les produits manquants n’ont pas d’alternatives thérapeutiques», explique une pharmacienne à Casablanca.
En effet, durant ces dernières semaines, ont manqué dans les officines Lévothyrox, certains produits cardiovasculaires, les contraceptifs hormonaux comme Minidril ou Microgynon, des produits traitant les rhinites et les pharyngites et le vaccin anti-grippe. La liste est plus longue, selon les pharmaciens d’officine, mais «il s’agit là de produits, comme Levothyrox ou encore les contraceptifs, pris régulièrement par les patients et qu’on ne peut pas substituer», et ceci pour deux raisons principales: l’absence de produits similaires pour certaines spécialités et le prix plus élevé en cas de prise d’une autre molécule. Pour les contraceptifs de première génération précités, leurs prix sont abordables, puisqu’ils varient entre 8 et 9,20 DH. Et les substituer par d’autres pilules, notamment de deuxième génération, situerait le prix entre 25 et 40 DH. Et la prise de contraceptifs de troisième génération est quasiment inaccessible, car le prix de vente se situe entre 75 et 140DH. Pour d’autres médicaments, l’inexistence de produits similaires conduit à un arrêt du traitement et donc des complications de l’état de santé du patient. Ces ruptures temporaires sont également dues au comportement de certains patients qui n’hésitent pas à acheter, dès que les officines sont approvisionnées, plusieurs boîtes pour avoir un stock de sécurité en prévision d’autres difficultés d’approvisionnement.

 

Source : La Vie Eco

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Vers une révision de la tarification de référence

24/11/2022

Les ressources humaines sont la pierre angulaire de toute réforme dans le secteur de la Santé, a indiqué le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, lundi, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des Représentants. 

Le ministre a souligné que le problème majeur dans le système de santé est essentiellement lié à la gouvernance, ajoutant que nous ne devons pas céder au pessimisme en disant qu’aucun objectif n’a été accompli, d’autant plus qu’il y a une tendance vers l’instauration d’un hôpital universitaire dans chaque région. Le gouvernement, selon le ministre, travaille dans cette voie sur un programme régional de santé, chaque région agira, ainsi, selon ses ressources et ses besoins. 

 De plus, le non-respect de la tarification nationale de l’AMO par les cliniques privées et le non-affichage des tarifs de référence sont dus, selon Khalid Aït Taleb, à la non-actualisation de cette tarification qui ne convient pas aux cliniques privées. 

Dans sa réponse à la question orale d’un député portant sur la révision de la tarification de référence dans les cliniques privées, le ministre de la Santé a affirmé que cette tarification n’a subi aucun changement depuis 1998, ajoutant, à cet égard, « nous nous acheminons vers la voie d’une nouvelle réforme au niveau de cette tarification et nous avons besoin du secteur privé pour l’aboutissement du chantier de la protection sociale ». 

 

Source : L’Opinion

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