Actualité médicale


Appel à développer une vaccin contre des bactéries qui tuent 150.000 bébés par an

04/11/2021

L'OMS a lancé mercredi un appel urgent à développer un vaccin contre une infection bactérienne qui est responsable de la mort de 150.000 nourrissons et bébés morts-nés chaque année. Ainsi sont la cause de 500.000 naissances prématurées par an et de nombreux handicaps permanents.

Les streptocoques du groupe B (SGB), qui provoquent septicémies et méningites, sont un problème de santé bien plus important qu'on ne le pensait jusqu'à présent, selon un rapport de l'organisation onusienne et la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

Le document, tout en confirmant l'ampleur du phénomène - autour de 100.000 nourrissons décédés et de 50.000 enfants morts-nés chaque année- met en exergue les "trous" dans la collecte de données qui suggèrent que le nombre réel de victimes pourrait être plus élevé.

"Cette nouvelle étude montre que les streptocoques du groupe B sont une menace sous-évaluée pour la survie et le bien-être des nouveaux-nés qui a un impact dévastateur sur de très nombreuses familles dans le monde", a souligné Phillipp Lambach, qui travaille sur la vaccination à l'OMS.

En raison des effets dévastateurs de ce type de bactérie, "l'OMS appelle -avec ses partenaires- au développement en urgence d'un vaccin maternel SGB", a souligné Lambach.

La professeure Joy Lawn, de la LSHTM a souligné qu'un vaccin pourrait sauver des centaines des milliers de vies et regretté qu'il n'y ait pas plus de progrès alors que l'idée d'en développer un a été lancée il y a plus de trois décennies.

En moyenne 15% des femmes enceintes, soit environ 20 millions par an, sont porteuses de ce type de bactérie présent dans leur vagin. La bactérie peut être transmise au foetus par le liquide amniotique et pendant l'accouchement, si l'enfant passe par le canal vaginal.

Chaque année, 40.000 enfants souffrent de troubles neurologiques à cause de streptocoques du groupe B. Actuellement, les femmes porteuses de SGB sont traitées avec des antibiotiques pendant l'accouchement pour réduire le risque d'infecter l'enfant. Mais la procédure n'est pas adaptée dans de nombreux pays.

Source : OMS

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Hôpitaux publics : Ce qui va changer en 2022

03/11/2021

En raison de la pandémie survenue en 2020, les indicateurs de production de soins des hôpitaux ont enregistré une nette régression en comparaison avec ceux enregistrés en 2019.

Les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) opérant dans le domaine de la santé sont au nombre de 91. Le rapport accompagnant le PLF 2022 dresse le bilan d’activité 2020-2021 et le plan d’action 2022 de ces Segma dans le domaine de la santé.

Ainsi, les admissions en hospitalisation complète se sont chiffrées à 635.247 en 2020 contre 1.061.619 en 2019, soit une baisse de 40,2%. Il en va de même pour les hospitalisations de jour qui ont chuté de 46,6% en passant de 1.094.391 en 2019 à 584.060 en 2020.

Les journées d’hospitalisation ont enregistré une baisse de 51,6%, passant de 4.976.102 à 2.408.764. Les interventions chirurgicales majeures ont accusé la plus forte baisse (- 82,6%) en passant de 270.531 à 47.048.

Au titre de l’année 2022, plusieurs actions sont prévues afin d’améliorer la prise en charge des urgences médicales, notamment à travers le renforcement des ressources humaines des urgences, l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de formation au profit des professionnels ainsi que l’aménagement et l’équipement des SAMU.

Par ailleurs, le ministère de la santé et de la protection sociale a prévu l’amélioration des services de santé par le renforcement du financement, de la gestion et de la gouvernance des établissements hospitaliers.

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L' ONU appel à "plus de solidarité" dans la distribution des vaccins

03/11/2021

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a réitéré, lundi, son appel pour “plus de solidarité” dans la distribution des vaccins, alors que le nombre de morts liés à la Covid-19 vient de franchir la barre des cinq millions.

Dans un communiqué, le chef de l’ONU a regretté ce nouveau “seuil douloureux”, relevant que “cette étape dévastatrice nous rappelle que nous laissons tomber une grande partie du monde”.

“Alors que les pays riches administrent les troisièmes doses du vaccin contre la Covid-19, seuls 5% environ des Africains sont entièrement vaccinés”, a-t-il indiqué, notant que d’autres “menaces dangereuses” continuent de permettre à la Covid-19 de "prospérer". Il a, dans ce sens, cité la désinformation, la thésaurisation des vaccins et le nationalisme vaccinal, ainsi que le manque de solidarité mondiale.

Le SG de l’organisation internationale a appelé, en outre, à soutenir “pleinement” la stratégie mondiale de vaccination qu’il a lancée avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en octobre dernier.

Pour l’ONU, il s’agit d'injecter des vaccins dans les bras de 40% des personnes dans tous les pays d’ici la fin de l’année, et de 70% d’ici la mi-2022, a-t-il précisé, appelant à ce sujet, à agir de toute urgence et à grande échelle, en vue de combler les lacunes en matière de financement et à coordonner leurs actions pour réussir.

Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, un total de 6.838.727.352 doses de vaccin ont été administrées dans le monde dont la majorité dans les pays riches. Plus de 245,3 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués. 

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Instauration d'une charte de consultation gynécologique en France

27/10/2021

Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français a publié une charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique qui a pour but de restaurer un climat de confiance entre les praticiens en gynécologie ou en obstétriques et les femmes.

A l’heure actuelle en France, le secteur de la gynécologie est au cœur de scandales, notamment à cause de mauvaises pratiques. Depuis quelque temps, les langues de certaines femmes se délient, elles n’hésitent plus à dénoncer les violences obstétricales ou gynécologiques qu’elles subissent ou ont subies lors d’un examen médical. Afin de prévenir ces violences, de rassurer les patientes, mais aussi les professionnels qui travaillent déjà dans un climat de bienveillance, le CNGOF a rédigé une charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique.

Lors de ces examens spécifiques, les femmes peuvent être désorientées, ne pas savoir comment réagir ou ne pas oser s’opposer au médecin. La charte leur explique alors ce qu’elles ont le droit de faire, que leur consentement est requis avant la pratique d’un examen clinique ainsi le but de ces examens. 

1/ Le médecin, le praticien ou la sage-femme doit leur expliquer clairement le but de l’examen ainsi que ses modalités ;

2/ L’examen clinique « fournit des renseignements que l’imagerie ne peut pas apporter (comme l’état de la vulve, du vagin et du col, la mobilité des organes pelviens, la contraction des muscles ou la cartographie des zones douloureuses et la typologie des douleurs, ou encore l’origine de saignements ou de pertes). Il permet aussi la pratique de prélèvements (frottis, examens bactériologiques) » ;

3/ La patiente a le droit d’exprimer, au début de la consultation, son refus de se faire examiner ;

4/ Avant l’examen, la femme doit donner son accord oral ;

5/ La patiente a la possibilité de « se dévêtir à l’abri des regards, dans le respect de sa pudeur » ;

6/ La femme peut interrompre l’examen en cours ;

7/ La présence d’un étudiant ou d’un autre soignant doit être soumise à l’accord préalable de la patiente, notamment pour « tout geste médical ou examen clinique éventuel pratiqué » sur elle. 

La charte a été signée par plusieurs Collèges, Fédérations et Sociétés de gynécologie et d’obstétrique français.

Source : Passeport santé

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