Actualité médicale


4ème édition du Diplôme Universitaire de Pédagogie Médicale.

15/12/2021

La Faculté de Pharmacie de l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé (UM6SS) a démarré les enseignements de la 4ème édition du Diplôme Universitaire de Pédagogie Médicale. Le premier séminaire s’est déroulé en fin du mois de novembre 2021, avec la participation de 24 enseignants et encadrants des filières des sciences de la santé.

Le Diplôme Universitaire de Pédagogie Médicale a été mis en place lors de l’année universitaire 2018-2019, pour répondre aux besoins de formation des enseignants soucieux de développer leurs compétences pédagogiques. Les trois premières éditions ont permis la formation de 73 enseignants et encadrants : Professeurs Assistants, spécialistes, médecins, dentistes, biologistes et encadrants des filières paramédicales. En dehors des enseignants de l’UM6SS, les participants proviennent aussi des autres universités du Royaume et des pays amis tels la Mauritanie et le Sénégal.

L’ambition de cette formation est de permettre aux participants d’avoir les compétences pédagogiques et les outils de planification, de communication, d’enseignement et d’évaluation pour optimiser les apprentissages des étudiants et produire des professionnels de santé adaptés aux besoins des usagers de soins ».

Cette formation de niveau de compétence 2 en pédagogie est destinée à la majorité des enseignants susceptibles d'avoir une responsabilité de direction de programmes de formation initiale et/ou continue. Elle permettra certainement de promouvoir les méthodes pédagogiques actives de construction des savoirs et d’acquisition des compétences pratiques qui mettent l’étudiant au centre du processus de formation. Elle favorisera les échanges apprenants-enseignants et partagera les expériences afin d’améliorer les pratiques pédagogiques » a souligné Professeur Samir Ahid. Doyen de la Faculté de Pharmacie de l’UM6SS.

Source : Doctinews

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Les 7 nouveaux hôpitaux nationaux prévus dans le PLF-2022

11/11/2021

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, a détaillé, lundi dans une intervention devant la Commission de la santé de la Chambre des représentants, les projets d'hôpitaux régionaux, provinciaux et universitaires (CHU) dont la création est prévue dans le PLF-2022.

Il s'agit de 7 nouvelles infrastructures hospitalières, d'une capacité totale de 2.000 lits, dont une est de spécialité psychiatrique. Et trois hôpitaux provinciaux : à Figuig d'une capacité de 150 lits, à Mohammedia d'une capacité de  250 lits, ainsi que dans la province de Rehamna d'une capacité de 120 lits, détaille-t-on. Un hôpital régional est également prévu à Oujda, d'une capacité de 250 lits.

Le sous-budget du ministère de la Santé prévoit la création de deux CHU, l'un à Errachidia d'une capacité de 500 lits et l'autre Taourirt d'une capacité de 120 lits, a fait savoir M. Aït Taleb. L'on détaille également la création de 9 hôpitaux de proximité, d'une capacité totale de 405 lits.

Le ministre a également annoncé la construction d'un hôpital psychiatrique à Berrechid, d'une capacité de 300 lits. 

Le PLF-2022 situe le budget réservé au ministère de la Santé et de la Protection sociale à 23 milliards de dirhams (MMDH) et 515 millions de dirhams (MDH), soit 3,7 MMDH de plus qu'en 2021, dont plus 6,9 MMDH sont réservés au volet de l'investissement, a détaillé le ministre.

"Le sous-budget du ministère de la Santé pour l'exercice 2022 vise à concrétiser les objectifs du Nouveau modèle de développement", a déclaré le ministre, ajoutant que "le vrai défi réside dans une réhabilitation totale du système de santé national (...) public ou privé".

En ce qui concerne le volet de la gouvernance, le ministre de la Santé a annoncé la révision de la loi-cadre n°34.09 relative au système de santé et à l'offre des soins ainsi que la parachèvement de la loi n°70.13 relative aux centres hospitaliers universitaires. Il est également question du renforcement de la gouvernance hospitalière et de l'aménagement du territoire pour assurer une offre de santé homogène et complète ainsi que la création de nouveaux organes de gestion et de gouvernance. 

Source : 2M

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Le Maroc célèbre les 20 ans du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

09/11/2021

Le Maroc célèbre les 20 années de la création du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, notamment à travers la participation à la caravane de la torche à l’instar de 20 autres pays africains, a annoncé vendredi dernier le ministère de la Santé.

Le ministère, en collaboration avec ses partenaires du Comité national de coordination de l’appui du Fonds mondial, prend part à la caravane de la torche organisée par la société civile, qui symbolise les milliers de vies sauvées. La torche venant du Ghana sera reçue à Dakhla le 6 novembre, avant de la remettre à la Tunisie, coïncidant avec la célébration du 46ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, précise le département dans un communiqué.

Le Maroc a été le premier pays de la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord et le 7ème au monde à recevoir des subventions successives du Fonds mondial de plus de 130 millions de dollars US pour la lutte contre le sida et la tuberculose, souligne-t-on de même source.

Cet appui complémentaire aux investissements nationaux, en termes d’infrastructures, d’équipements et de ressources humaines, et la mobilisation des différents partenaires ont permis d’éviter plus de 27.000 décès et plus de 50.000 nouvelles infections au sida.

La lutte contre l’infection VIH et la tuberculose continuera de constituer une des priorités sanitaires dans le Royaume, en vue d’éliminer ces deux problèmes de santé publique à l’horizon de 2030, conclut le communiqué.

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Un nouveau vaccin limite nettement les risques liés au Cancer du col de l'utérus

08/11/2021

Les cas de cols de cancers de l'utérus ont particulièrement décliné parmi les femmes britanniques ayant reçu un vaccin contre l'infection au papillomavirus, à l'origine de ces cancers, constate une étude publiée récemment.

"Notre étude donne les premières preuves directes de l'effet de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), via le vaccin bivalent Cervarix, sur la fréquence du cancer du col de l'utérus", résument les auteurs de ce travail publié dans le Lancet.

Les cancers du col de l'utérus sont quasiment toujours provoqués par une infection, sexuellement transmissible, au papillomavirus. Depuis le milieu des années 2000, des vaccins existent contre celle-ci.

De nombreux pays ont donc engagé une campagne auprès des adolescents, l'idée étant de recevoir le vaccin avant d'être actif sexuellement. C'est le cas de la France, qui l'a même étendue cette année aux garçons, bien que le taux de couverture reste très inférieur aux objectifs.

Jusqu'à maintenant, on connaissait bien l'efficacité des vaccins contre l'infection elle-même et contre l'apparition de lésions pré-cancéreuses. Mais les données étaient moins précises sur la fréquence des cancers déclarés.

C'est l'apport de l'étude du Lancet. Selon ses conclusions, il y a une nette réduction des cas de cancers du col de l'utérus chez les femmes éligibles à la campagne de vaccination britannique, lancée à la fin des années 2000.

Cette diminution, mesurée par rapport à la proportion de cas chez des générations précédentes, est particulièrement sensible chez les femmes susceptibles d'avoir été vaccinées tôt, à 12 ou 13 ans. Ces dernières années, les cancers du col de l'utérus y ont quasiment disparu.

Ces conclusions ont des limites. Même sans vaccination, les chercheurs n'attendaient qu'un nombre limité de cancers dans cette tranche d'âge, qui ne dépasse pas 25 ans aujourd'hui. Ils soulignent donc qu'il faudra continuer à y étudier la fréquence des cancers lors des années à venir.

Par ailleurs, afin de mener un suivi à long terme, l'étude ne s'intéresse qu'à des femmes ayant pu bénéficier de la campagne britannique à ses tout débuts. Or, c'était à l'époque le vaccin Cervarix, produit par le laboratoire GSK, qui était utilisé.

Depuis, il a été remplacé par le Gardasil de l'américain Merck, dit MSD hors des Etats-Unis, sur lequel l'étude ne peut donc rendre de conclusions.

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