Actualité médicale


Mortalité infantile : Le Maroc améliore ses indicateurs

18/01/2023

Selon un rapport des Nations Unies, le taux de mortalité infantile au Maroc est passé de 64 décès pour 1.000 en 1990 à 15 pour 1.000 en 2021. Le nombre de nourrissons décédés s’est établi à 10.000 en 2021 contre 45.000 en 1990.

Environ 5 millions d’enfants sont décédés avant leur cinquième anniversaire et quelque 2,1 millions d’enfants et de jeunes âgés de 5 à 24 ans ont perdu la vie en 2021, selon les derniers chiffres publiés par le Groupe interinstitutions des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité infantile (IGME). Ce nombre alarmant de décès aurait pu être évité s’il y avait un accès équitable à des soins de santé de qualité pour les mères, les nouveau-nés, les adolescents et les enfants. Le Maroc a réalisé d’importants progrès dans la lutte contre la mortalité infantile. Selon le rapport élaboré par plusieurs organisations, à savoir l’Unicef, l’OMS, la Banque mondiale et la Division de la population du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, le taux de mortalité infantile est passé de 64 décès pour 1.000 en 1990 à 15 décès pour 1.000 en 2021.

Le nombre de nourrissons décédés s’est établi à 10.000 en 2021 contre 45.000 en 1990. Pour sa part, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans au Maroc est passé de 81 décès pour 1.000 naissances en 1990 à 18 décès pour 1.000 naissances en 2021, soit une réduction annuelle de 4,8%. A noter que le nombre de décès des enfants âgés de moins de 5 ans est passé de 58.000 en 1990 à 34.000 en 2000 puis à 12.000 décès en 2021. Selon les données du rapport, les garçons de moins de cinq ans sont les plus concernés par la mortalité infantile: 20 décès pour 1.000 naissances, contre 16 pour 1.000 naissances pour les filles. Au fur et à mesure que les enfants grandissent, le taux de mortalité diminue. Au Maroc, la probabilité de décès entre l’âge de 5 ans et 14 ans est de 2 sur 1.000 enfants âgés de 5 ans en 2021, soit 2.000 morts au total.

 

Source: Aujourdhui le maroc

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Les États-Unis autorisent un nouveau traitement très attendu contre l'Alzheimer

18/01/2023

Les autorités sanitaires américaines ont autorisé, vendredi, un nouveau médicament contre l’Alzheimer visant à réduire le déclin cognitif des patients souffrant de cette maladie neuro-dégénérative, un traitement très attendu après le lancement raté d'un précédent médicament au mécanisme similaire il y a un an et demi.

Le nouveau traitement, qui sera commercialisé sous le nom de Leqembi, est désormais recommandé par l'Agence américaine des médicaments (FDA) pour les patients n'ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie. Administré par intraveineuse une fois toutes les deux semaines, il est développé par l'entreprise pharmaceutique japonaise Eisai, en partenariat avec l'américaine Biogen. Il représente «une avancée importante dans notre bataille pour traiter efficacement la maladie d'Alzheimer», dont souffrent quelque 6,5 millions d'Américains, a déclaré la FDA dans un communiqué.

Le Leqembi, dont le principe actif est nommé lecanemab, cible les dépôts d'une protéine appelée bêta-amyloïde. Si la cause exacte de la maladie d'Alzheimer reste mal comprise, les cerveaux des patients présentent des plaques amyloïdes, qui se forment autour de leurs neurones et les détruisent à terme. C'est ce qui entraîne les pertes de mémoire caractéristiques de la maladie. Dans les dernières phases, les patients ne peuvent plus effectuer les tâches quotidiennes ou tenir de conversations. L'autorisation de la FDA s'appuie sur les résultats d'essais cliniques ayant montré que le médicament permettait de réduire les plaques amyloïdes.

 

Source: Le Matin

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Les psychologues poursuivent leurs efforts pour la réglementation de la profession

17/01/2023

La Société marocaine des psychologues cliniciens (SMPC) a tenu samedi une rencontre à Rabat portant sur le projet de réforme de la profession du psychologue au Maroc.

Cette rencontre qui a rassemblé professionnels et universitaires a été l’occasion pour la SMPC de présenter ses travaux antérieurs, ses réalisations en cours et celles à venir. La SMPC milite depuis des années pour la réglementation de la profession. La revendication d’une légifération de la profession du psychologue s’explique «par la nécessité de protéger les droits des psychologues en exercice au Maroc mais encore plus éminemment pour protéger les citoyens bénéficiant des multiples interventions de la psychologie, le plus souvent en situation de détresse et de fragilisation psychologique, des mésusages, voire des dangers parfois désastreux et délétères d’une pratique anarchique et charlatanesque et d’amateurs sans aucun fondement scientifique», précise-t-elle.

La Société marocaine des psychologues cliniciens estime que le cadre législatif aura un impact très positif sur la profession et constitue dans cette perspective un rempart incontournable à même de poser les jalons et structurer efficacement la profession en régissant son fonctionnement et en posant un cadre aux contours clairs quant à l’éligibilité, la formation et les conditions d’exercice aussi bien dans le secteur public que privé. 

 

Source : Aujourd'hui le Maroc

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Le système de santé s’immerge dans l’ère des clics!

16/01/2023

La mise à niveau numérique du système de santé a été le point focal du 38ème Congrès médical national et des 2èmes Rencontres médicales maroco-libyennes, initiés par la Société Marocaine des Sciences Médicales (SMSM), vendredi à Casablanca, avec la participation d’éminents professeurs, spécialistes et experts du domaine.

Au programme de la rencontre scientifique qui a pris fin dimanche, 15 janvier, figuraient notamment les protocoles thérapeutiques, la digitalisation du système de santé et les soins de santé primaire. Cette messe scientifique a été également caractérisée par la tenue des 2èmes Rencontres médicales maroco-libyennes. Les différents intervenants à la séance inaugurale de ce rendez-vous scientifique, ont mis l’accent sur l’importance de cette rencontre en matière d’échange entre scientifiques et professionnels de la santé.
 
Médecins et experts ont ainsi insisté sur le renforcement de la coopération, bilatérale ou multilatérale dans le développement des systèmes de santé dans les différents pays. Dans une déclaration à la presse nationale, le président de la SMSM, Dr. Moulay Said Afif, a indiqué que ce 38ème Congrès, initié sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans l’optique de la refonte de notre système de santé à travers les protocoles thérapeutiques, la digitalisation du système de santé et les soins de santé primaire. Il a de même évoqué l’importance de la politique de vaccination adoptée par le Maroc, rappelant que le programme de vaccination national n’a rien à envier en qualité à ceux adoptés dans les pays développés.
 
Dans une déclaration similaire, l’attaché de santé à l’ambassade libyenne à Rabat, Abderrahmane Mohamed Frarah, a salué la politique du Maroc dans le secteur de la santé, particulièrement la stratégie adoptée en matière de lutte contre le Covid19. M. Frarah a de même mis l’accent sur l’importance du renforcement du partenariat maroco-libyen dans le secteur de la santé. Des ateliers portant sur la digitalisation du système de santé, ainsi qu’un symposium sur l’importance de la prise en charge de la grippe après la pandémie COVID -19 ont figuré au menu de cet événement.

 

Source: L'Opinion

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