Actualité médicale


La production des vaccins dépassera bientôt la demande mondiale

08/09/2021

La production de vaccins contre le Covid-19 sera bientôt plus que suffisante pour assurer la vaccination pour tous, même si les pays occidentaux mettent en place des campagnes de rappels et une vaccination pour les plus de douze ans, ont assuré les acteurs du secteur pharmaceutique mardi 7 septembre.

Le seuil de 7,5 milliards de doses de vaccins produits sera franchi au mois de septembre, a souligné Thomas Cueni, le directeur de la Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique (IFPMA), lors d'une conférence de presse.

Désormais, selon la société d'analyse de données scientifiques Airfinity, 1,5 milliard de doses sont fabriquées chaque mois. A titre de comparaison, la production mondiale de vaccins avant la pandémie était de 3 à 5 milliards de doses.

D'ici à la fin 2021, la production mondiale de vaccins contre le Covid devrait atteindre 12 milliards de doses. Et même si les pays occidentaux mettent en place des campagnes de rappels et une vaccination pour les plus de douze ans, il restera au moins 1,2 milliard de doses disponibles pour la redistribution, selon Airfinity.

"Cela signifie que les gouvernements qui gardent toujours des stocks de doses en cas de pénurie n'ont plus besoin de le faire", a souligné M. Cueni.

Si des campagnes de vaccination de grande ampleur ont lieu dans les pays occidentaux, où parfois plus de 70% de la population a reçu deux doses, seuls 6% des Africains adultes ont été totalement immunisés contre le Covid-19.

Dans ces conditions, les acteurs du secteur disent appeler de leurs voeux des partenariats avec les gouvernements pour aider à déployer les campagnes de vaccination.

En tout, d'ici à mi-2022, la production totale de vaccins devrait atteindre 24 milliards de doses, selon l'IFPMA, qui juge que la production pourrait dépasser la demande mondiale.

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Les vaccins chinois sont en cours des essais cliniques

08/09/2021

Tous les vaccins contre la covid-19 développés par la Chine, y compris ceux actuellement utilisés et ceux en attente d'approbation, font maintenant l'objet d'essais cliniques, a déclaré mardi un haut responsable chinois de la santé lors d'une conférence de presse.

Les vaccins chinois se répartissent en cinq catégories techniques : les vaccins inactivés, les vaccins à base d'adénovirus, les vaccins à base de protéines recombinantes, les vaccins antigrippaux vivants atténués et les vaccins à base d'acide nucléique.

Parmi eux, trois vaccins inactivés ont été approuvés par l'Administration des produits médicaux de Chine pour une commercialisation conditionnelle et deux pour une utilisation d'urgence, a déclaré Zheng Zhongwei, un responsable de la Commission nationale de la Santé, qui est également directeur du groupe de travail pour le développement de vaccins dans le cadre du mécanisme conjoint de prévention et de contrôle de la Covid-19 relevant du Conseil des Affaires d'Etat.

Un vaccin à base de protéines recombinantes a été autorisé pour une utilisation d'urgence, et un vaccin à base d'adénovirus a été approuvé pour une commercialisation sous conditions, a relevé M. Zheng, notant que des essais cliniques sont en cours sur d'autres vaccins dans les deux catégories.

Pour les vaccins antigrippaux vivants atténués et les vaccins à base d'acide nucléique, y compris un vaccin à ARNm et un vaccin à ADN, des essais cliniques sont également menés et les vaccins devraient faire l'objet d'essais de phase-3 à l'étranger, a ajouté le responsable.

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Nouveau décret relatif aux modalités d'exercice du contrôle par les pharmaciens inspecteurs

07/09/2021

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi 6 septembre, a adopté le projet de décret n° 2.18.878 relatif aux modalités d'exercice du contrôle par les pharmaciens inspecteurs.

"Ce projet de décret vient en application des exigences de l'article 131 de la loi n° 17.04, portant code du médicament et de la pharmacie, qui a confié la mission de contrôle des pharmacies et des stocks de médicaments dans les cliniques et les établissements pharmaceutiques, ainsi que les entrepôts de pharmacies, aux pharmaciens inspecteurs, après que cette mission a été organisée et réglementée par voie d'un décret royal", indique un communiqué publié à l'issue de la réunion du Conseil.

Ce projet définit avec précision les modalités de l'exercice du contrôle par les pharmaciens inspecteurs et inaugure une nouvelle ère dans l'exercice de cette profession basée sur deux principes fondamentaux, en l'occurrence la rapidité d'intervention et la transparence de l'administration et la garantie du respect des droits des personnes, notamment le droit de réponse, ainsi que la justification des décisions administratives, précise la même source.

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La pollution de l'air réduit l'espérance de vie moyenne

03/09/2021

La pollution atmosphérique retranche environ 2,2 ans d'espérance de vie humaine, selon une nouvelle étude de "Energy Policy Institute" relevant de l'Université de Chicago (EPIC). Le rapport annuel du Air Quality Life Index (AQLI), publié mercredi, atteste que la charge de la pollution atmosphérique nocive est inégalement répartie.

Plusieurs zones sensibles à ce type de pollution se trouvent en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, tandis que la Chine, autrefois particulièrement affectée par ce problème, marque aujourd’hui des progrès rapides et mesurables dans l'assainissement de son air.

Le rapport tente de communiquer clairement comment les émissions de particules minuscules, appelées particules fines, ont un impact sur la santé à travers le monde. Connue sous le nom de PM2.5, en raison de sa taille minuscule de 2,5 micromètres, bien plus petite que la largeur d'un cheveu humain, la matière particulaire la plus dangereuse est générée par la combustion d’agents fossiles et d'autres sources.

«Si l'on considère l'ensemble de la population mondiale, la pollution atmosphérique prive les gens de 17 milliards d'années d'espérance de vie», a confié au site d'information américain Axios, le directeur de l’EPIC, Michael Greenstone, rappelant «qu’il ne s'agit là que de la réduction de l'espérance de vie», sans compter les gens considérés en vie, mais qui, en réalité, vivent avec la maladie. «Il est peut-être impossible de penser à un autre aspect de nos vies dont nous sommes responsables et qui nous prive tous d'autant de bien-être et de vie», a-t-il dit.

Par ailleurs, dans de nombreuses régions, la pollution atmosphérique constitue, selon le rapport, une menace pour la santé publique encore plus importante que la tuberculose, le VIH/sida et le tabagisme. Basé sur de nombreuses études ayant fait l’objet d’évaluation par des pairs, ce rapport indique que la Chine connaît toujours d'importants problèmes de pollution atmosphérique.

Toutefois, la réduction des émissions de particules fines y est suffisamment importante pour se démarquer du reste. Si la Chine respectait les normes de qualité de l'air fixées par l'Organisation mondiale de la santé, l’AQLI montre que les habitants du pays vivraient en moyenne 2,6 ans de plus, ce qui représente tout de même un progrès comparé aux 2,9 ans datant de l'édition 2018 de ce rapport.

En effet, la pollution par les particules dans le géant asiatique a diminué de 29 % depuis 2013, ce qui se traduit par environ 1,5 an en terme d'espérance de vie moyenne, d’après le rapport «en supposant que ces réductions soient maintenues».

Les améliorations les plus urgentes en matière de qualité de l'air ont été relevées en Asie du Sud et du Sud-est, notamment l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh et le Népal. Ainsi, les habitants de l'Inde gagneraient en moyenne 5,9 ans d'espérance de vie supplémentaire s'ils respiraient un air conforme aux normes de l’OMS.

Pour sa part, le Bangladesh aurait un gain d'espérance de vie de 5,4 ans et le Népal de 5 ans. L'Afrique subsaharienne est également une zone sensible au phénomène.

Au Ghana, le gain d'espérance de vie résultant de la réduction de la pollution atmosphérique serait le même qu'en Chine, soit 2,6 ans, selon le rapport. «La pollution atmosphérique est un choix, et nous avons des preuves solides depuis une vingtaine d'années au Japon, en Europe et aux Etats-Unis, démontrant que l'on peut la réduire considérablement», a affirmé Michael Greenstone.

En outre, la relation entre le changement climatique et la pollution atmosphérique est une nouvelle tendance identifiée dans le rapport, qui souligne que l’un aggrave l’autre.

Cette année, des millions de personnes aux Etats-Unis ont été affectées par la fumée dangereuse dégagée par les feux de forêts dévastateurs ayant touché plusieurs Etats américains. Des images satellite, diffusées cette semaine, montrent un voile de fumée enveloppant des régions allant du Nevada au Nebraska.

Le changement climatique est à l'origine d'une grande partie de ces incendies ayant ravagé l'Ouest du pays, la région étant plongée dans la pire sécheresse du siècle. 

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