Actualité médicale


La FMIIP et l’ANPMA s’allient autour du développement de nouveaux médicaments à base de plantes

16/05/2022

Les industriels du médicament, regroupés au sein de la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutique (FMIIP), s’engagent aux côtés de l’Agence Nationale des Plantes Aromatiques et Médicinales (ANPMA) à développer de nouveaux médicaments à base de plantes, en vertu d’une convention signée le mardi 10 mai à Casablanca.

En marge des travaux des assises régionales de Casablanca-Settat du Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur (PACTE ESRI 2030), la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutique (FMIIP) s’est associée à l’Agence Nationale des Plantes Aromatiques et Médicinales (ANPMA), pour investir le volet de la recherche scientifique et de la transformation industrielle des plantes médicinales, un capital naturel dont le potentiel demeure largement sous-exploité.

A cet effet, une convention de collaboration a été signée, mardi 10 mai, à Casablanca par le président de la FMIIP, Mohamed El Bouhmadi, et le directeur de l’ANPMA, Abdelkhalek Far-hat, en présence notamment du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui.

Les deux parties ont convenu d’œuvrer ensemble pour l’encouragement de la recherche scientifique et l’amélioration des protocoles de bonnes pratiques de fabrication, allant de la culture et de l’obtention des matières premières jusqu’à la qualité des produits finis. Ce partenariat porte également sur le développement de formes galéniques pour des médicaments de phytothérapie encore plus efficaces et plus sûrs, et ouvre la voie de la recherche et développement dans ce domaine à l’ensemble des universités marocaines.

 

Source : Maroc Diplomatique

 

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Le CESE plaide pour la reconnaissance de l'addiction comme maladie nécessitant un traitement approprié

22/04/2022

Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a appelé, mercredi à Rabat, à la reconnaissance de l'addiction sous ses différentes formes, y compris les nouvelles, comme une maladie qui nécessite une prise en charge appropriée des personnes qui en sont atteintes, tout en renforçant les moyens de lutte et de prévention des conduites addictives.

Le président du CESE, Ahmed Reda Chami, a ainsi présidé une rencontre par visioconférence pour la présentation de l’avis du conseil sur le phénomène de l’addiction, intitulé "Faire face aux conduites addictives: état des lieux et recommandations".

M. Chami a, dans ce sens, souligné l’importance de procéder à une révision du Code pénal, ce qui permettrait, d'une part, l'application systématique des dispositions légales qui obligent les consommateurs de stupéfiants à suivre un traitement et, d'autre part, le durcissement des peines contre les réseaux de trafic de drogues et de substances illicites.

Il a également appelé à allouer un pourcentage fixe des revenus de l'État provenant d'activités légales pouvant entraîner une dépendance (tabac, alcool, paris hippiques, loteries, paris sportifs) pour le traitement, la recherche et la prévention, et à définir avec les professionnels de la santé et les partenaires sociaux un plan national de prévention et d’action contre les conduites addictives en milieu professionnel.

Les recommandations du conseil comprennent également la création d’une Autorité nationale de surveillance et de régulation technique et déontologique des Établissements et sociétés de paris et de jeux, afin de prévenir et de traiter les conduites addictives.

Les conduites addictives au Maroc sont "un problème grave et complexe touchant de larges secteurs, et a des répercussions sanitaires, économiques et sociales sur les individus, les familles et la société dans son ensemble", a mis en garde le président du CESE.

 

Source : 2m.ma

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CNOPS: le contrôle médical préalable sur les médicaments coûteux reprend à partir du 02 mai prochain

22/04/2022

Le contrôle médical préalable reprend, à partir du 02 mai prochain, sur les 119 médicaments coûteux pris en charge en officine, a annoncé la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) et ce suite à l’amélioration des conditions sanitaires au Maroc.

Dans un communiqué, la CNOPS "porte à la connaissance des pharmaciens d’officine admis en mode de tiers que le contrôle médical préalable reprend, à partir du 02 mai 2022, sur les 119 médicaments coûteux pris en charge en officine".

Ainsi, les pharmaciens ne doivent délivrer les 119 médicaments coûteux pris en charge qu’au vu de l’accord de prise en charge préalable de la CNOPS délivré aux intéressés, conformément à la loi 65-00 portant Code de Couverture médicale de base.

De même, la CNOPS rétablit, à partir du 02 mai 2022, l’entente préalable sur les médicaments coûteux ne figurant pas sur la liste de 119 médicaments pris en charge directement, a ajouté la même source, soulignant que les assurés doivent demander l’accord préalable de la CNOPS ou de leur mutuelle avant l’acquisition de ces médicaments.

"La CNOPS a pris, dès la proclamation de l’exception sanitaire du Covid-19 en mars 2020, une mesure exceptionnelle de suspension du contrôle médical préalable et de facturation directe des médicaments coûteux", a rappelé le communiqué, notant que cette mesure a permis de protéger les assurés, d’éviter la propagation de la pandémie, d’assurer la continuité des prestations et de l’accès des assurés aux médicaments coûteux.

 

Source : marocdiplomatique

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Le Maroc prépare une loi sur la fonction de santé

15/04/2022

L’élaboration d’une loi portant sur la fonction de santé est l’un des principaux piliers de la réforme du système sanitaire national sur laquelle le ministère oeuvre à mettre en place afin de renforcer la complémentarité entre les secteurs public et privé, en tenant en considération la spécificité du secteur, a affirmé, mardi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb.

 En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur « l’accélération la mise en oeuvre du statut des professionnels de santé exerçant dans le secteur public », Ait Taleb a estimé que l’amélioration de l’attractivité du secteur de la santé qui a pour objectif de pallier au manque chronique en ressources humaines et d’assurer une offre de santé adéquatement répartie, équitable et juste, « passe par la reconnaissance de la spécificité du secteur de la santé et de la protection sociale”.

 Le ministre a indiqué que les professionnels de santé ont été ajoutés aux catégories non soumises au statut général de la fonction publique en vertu de la loi n° 39.21 complétant le dahir n° 1.58.008 du 4 chaâbane 1377 (24 février 1958) en tant que statut général de la fonction publique, affirmant que le ministère a tenu à adopter une approche participative intégrée avec tous les acteurs pour connaître leurs propositions et s’accorder sur les points à retenir dans le projet en cours d’élaboration afin de répondre aux attentes et aspirations des différents catégories exerçant dans ce secteur.

 

Source : infomediaire.net

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