Tourisme médical : Secteur à fort potentiel économique où tout reste à faire
06/09/2022
Le Maroc s’est rattrapé en termes de tourisme médical qui pourrait générer d’importantes retombées financières et d’employabilité.
Le tourisme au Maroc vient de rattraper ses niveaux d’avant pandémie. C’est une heureuse nouvelle annoncée par le ministère de la tutelle qui, au cours de la semaine précédente, s’est vanté, lors d’une réunion avec les acteurs touristiques, de la saison estivale marquée par une exhumation de ce secteur primordial de l’économie nationale qui a été inhumée par la crise sanitaire mondiale pendant presque deux années.
Sur le plan du cursus, la rentrée gouvernementale a enregistré un fait marquant, durant la dernière semaine du mois d’août, en approuvant un projet de décret qui vise à établir des passerelles entre les Facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, d’une part, et entre ces Facultés et les autres établissements d’enseignement supérieur en vue de permettre aux étudiants de s’orienter tout en préservant leurs acquis, d’autre part.
Les deux réalisations précitées, reprise touristique et changement du cursus académique des filières médicales, pourraient converger vers le tourisme médical. Ce secteur tant lucratif dans certains pays, tels que la Turquie et le Brésil à titre d’exemple. Autre concurrent du Maroc, l’Inde qui se trouve dans l’autre côté du globe, s’est lancée dans ce sens, bien qu’un billet aller/retour de l’Europe ou d’Amérique du Nord vers ce pays asiatique nécessite un crédit bancaire pour s’en acquitter. Le tourisme médical est un important levier économique, négligé au Maroc, malgré la proximité géographique entre le Royaume et l’Europe, laquelle joue un rôle favorable pour le pays.
En effet, un vol de Paris, Madrid, Amsterdam, Lisbonne, Londres vers Casablanca ou Tanger ou bien encore Marrakech coûte beaucoup moins cher qu’un atterrissage à Istanbul. Il est frustrant de voir qu’un citoyen américain ou canadien survole le Maroc, en se dirigeant vers la Turquie pour le tourisme médical, alors que le Maroc dispose de tous les atouts nécessaires pour être «un paradis médical».
Source : L'Opinion