Les trois chantiers majeurs du cluster médical marocain
09/02/2022
Créé en juillet 2020, le cluster de l’industrie médical se montre bien dynamique face à l’autosuffisance en consommables médicaux...
Cette plateforme créée en juillet 2020 pour identifier, faciliter et mettre en œuvre des solutions innovantes face à des problématiques telles que l’autosuffisance en consommables médicaux et la normalisation des produits fabriqués localement, est sur plusieurs chantiers. Elle planche notamment sur le développement d’un écosystème propice à une industrie locale, sur la valorisation de l’innovation à travers des projets collaboratifs et l’accompagnement des startups et s’active pour attirer les investisseurs étrangers.
Le cluster de l’industrie médical (MMI) fait preuve d'un dynamisme avéré. Cette initiative, qui a vu le jour en juillet 2020 en tant que plateforme visant à identifier, faciliter et mettre en œuvre des solutions innovantes face à des problématiques telles que l’autosuffisance en consommables médicaux et la normalisation des produits fabriqués localement, a une multitude de projets dans le pipe.
«Nous avons trois chantiers majeurs en cours. Le premier concerne le développement d’un écosystème propice à une industrie locale. Le deuxième consiste à attirer les investisseurs étrangers en augmentant la valeur ajoutée de la production, en consolidant la chaine de valeur et en transférant le savoir-faire et les technologies, notamment. Enfin, le troisième chantier porte sur la valorisation de l’innovation à travers des projets collaboratifs et l’accompagnement des startups, entre autres», a déclaré, au journal Le Matin, le directeur général du cluster médical, Mounir Idder.
Le cluster médical est aussi derrière la mise sur le marché des fameux respirateurs artificiels 100% marocains dont la certification de la part des autorités sanitaires a été reçue fin janvier. «S’il y a bien un point positif à cette crise sanitaire inédite, c’est d’avoir pris conscience que nous étions tout à fait capables et outillés pour produire une bonne partie du matériel que nous importons. Cette capacité à produire est évidemment à mettre au crédit des industries existantes et au développement continu au Maroc, comme l’aéronautique, l’automobile, le plastique et le textile, depuis plusieurs décennies grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI», développe le DG.
Source : Le Matin